Pavillon : France
Port d’attache : Le Havre
IMO : 9982938
Type : Cargo
Date de début de construction : 15/11/2022
Date de fin de construction : 02/08/2024
Surface voilure : 3000 m2
LOA (longueur hors tout) : 81,8 m
Hauteur : 65,7 m
Capacité :
– 1000 palettes EURO (825 palettes US)
– 175 barriques
– 12 PAX (passagers)
Country : Etats-Unis
City : New York
Terminal : Newark Terminal
Coordonnées : 40.698188, -74.147150
Le port de New York, l’un des plus emblématiques au monde, est une véritable plaque tournante du commerce international. Situé à l’embouchure de l’Hudson, il connecte la métropole new-yorkaise aux routes maritimes globales, jouant un rôle central dans l’économie américaine. Ce port historique, avec sa vue imprenable sur la Statue de la Liberté, est le symbole de l’ouverture et de la diversité qui caractérisent New York, ville-monde par excellence.
Fort de son envergure, le port de New York est un modèle de modernité et d’efficacité. Grâce à ses infrastructures avancées et à ses engagements en faveur de l’innovation technologique, il s’adapte continuellement aux défis du commerce contemporain. Engagé dans la transition écologique, le port investit dans des initiatives pour réduire son impact environnemental, faisant de lui un leader dans le développement durable parmi les grands ports mondiaux.
Country : France
City : Fécamp
Terminal : Chaussée Gayant
Coordonnées : 49.760592, 0.377180
Fécamp, nichée au cœur de la Côte d’Albâtre, est une ville portuaire empreinte d’une profonde tradition maritime. Autrefois capitale de la pêche à la morue et berceau de générations de marins courageux, elle incarne aujourd’hui encore le lien intime de la France avec la mer. Bordée de falaises de craie majestueuses et rythmée par les marées, Fécamp offre un cadre authentique où patrimoine maritime et beauté naturelle se rencontrent.
Bien que plus modeste que les grands ports commerciaux, Fécamp se distingue par son charme, son histoire et sa position idéale sur la Manche. C’est un port de récits et de résilience — un lieu où les navires se préparent à traverser les océans et à retrouver le sens de l’essentiel. En accueillant des voiliers comme l’Anemos, Fécamp incarne une vision plus douce, plus durable du commerce maritime, ancrée dans le sens et le respect de l’environnement.
Le crew de l’Anemos est composé de 2 équipages d’entre 7 et 9 marins chacun qui font des rotations pendant une durée de navigation prédéfinie. Chaque équipage est composé de :
Après sa traversée de l’Atlantique et son arrivée réussie à New York, Anemos a repris la mer.
Ce matin, il est reparti vers l’est, en direction de Fécamp, son nouveau port d’attache sur la côte normande.
Avec le vent dans le dos et le souvenir d’un voyage accompli, Anemos entame son retour à travers l’Atlantique, portant avec lui l’esprit d’un commerce maritime à faible émission de carbone.
De retour sous voiles, Anemos fend gracieusement la houle de l’Atlantique. La brise d’aujourd’hui l’amène à 12 nœuds cet après-midi, un beau rythme sous la toile.
À bord, l’esprit est au beau fixe, surtout pour nos deux passagères de retour, qui ont déjà partagé le voyage vers l’ouest jusqu’à New York et qui font maintenant l’expérience de la traversée en sens inverse.
📸 La capitaine Gwenola a pris un moment de calme sur le pont avec l’une d’entre elles, des sourires, du vent et un horizon plein de souvenirs à créer.
Ce matin, des rafales glaciales se sont abattues sur le pont arrière, mais personne n’a pu résister à l’envie de sortir pour admirer le spectacle de la mer en mouvement.
Comme l’a dit l’une de nos passagères,
« C’était si bon de sortir aujourd’hui ! Le vent était glacial à l’arrière, mais la vue était absolument magnifique !
Les vagues roulent, les voiles tiennent bon , Anemos poursuit son élégant retour à travers l’Atlantique.
Bâbord amures, sous les étoiles.
Les voiles s’étirent silencieusement dans l’obscurité, capturant chaque rafale tandis qu’Anemos fend la nuit.
Un moment de calme sous la toile – juste la mer, le vent et le rythme de l’Atlantique.
La terre est encore lointaine, mais les signes de vie réapparaissent.
Ce matin, dans la mer Celtique, nous avons croisé notre premier bateau de pêche en trois semaines – une silhouette à l’horizon, quelque part au large du golfe du Maine.
Après des jours où nous n’avons vu que la mer et le ciel, cette brève rencontre semble presque surréaliste.
La fin de la traversée est proche, mais la magie du voyage reste intacte.
Ce soir, le ciel s’est enflammé.
Des rayons dorés, des vagues douces, et Anemos qui navigue régulièrement, tout s’est aligné pour un parfait coucher de soleil en mer.
Des moments comme celui-ci nous rappellent pourquoi nous naviguons : pour le silence, la lumière et le sentiment d’être exactement là où nous sommes censés être.
Après des semaines de mer, les falaises se dressent à l’horizon (Etretat, quelque part dans la brume). Anemos s’approche de sa côte natale.
Vers 20 heures, le pilote embarque. Le bruit familier des oiseaux de mer, l’odeur de la terre, et enfin, le quai de Fécamp sous notre quille.
Un voyage se termine, mais le vent nous appelle toujours.
