Pavillon : France
Port d’attache : Le Havre
IMO : 9982938
Type : Cargo
Date de début de construction : 15/11/2022
Date de fin de construction : 02/08/2024
Surface voilure : 3000 m2
LOA (longueur hors tout) : 81,8 m
Hauteur : 65,7 m
Capacité :
– 1000 palettes EURO (825 palettes US)
– 175 barriques
– 12 PAX (passagers)
Country : Guatemala
City :
Santo Tomás de Castilla
Terminal : Berth 1
Coordonnées : 15.690365382081188, -88.62040706669322
Niché sur la côte guatémaltèque, au bord du golfe du Honduras, Santo Tomás de Castilla est l’un des ports les plus dynamiques d’Amérique centrale. Ancienne enclave coloniale devenue un carrefour logistique stratégique, il relie aujourd’hui les forêts tropicales, les hauts plateaux du pays et les routes maritimes mondiales.
Protégé par la baie d’Amatique, le port est apprécié pour son ancrage sûr, ses infrastructures modernes et ses efforts croissants en matière de durabilité. À quelques encablures des sites mayas et de la jungle luxuriante, il incarne une rencontre saisissante entre tradition millénaire et commerce international.
Country : France
City : Fécamp
Terminal : Chaussée Gayant
Coordonnées : 49.760592, 0.377180
Fécamp, nichée au cœur de la Côte d’Albâtre, est une ville portuaire empreinte d’une profonde tradition maritime. Autrefois capitale de la pêche à la morue et berceau de générations de marins courageux, elle incarne aujourd’hui encore le lien intime de la France avec la mer. Bordée de falaises de craie majestueuses et rythmée par les marées, Fécamp offre un cadre authentique où patrimoine maritime et beauté naturelle se rencontrent.
Bien que plus modeste que les grands ports commerciaux, Fécamp se distingue par son charme, son histoire et sa position idéale sur la Manche. C’est un port de récits et de résilience — un lieu où les navires se préparent à traverser les océans et à retrouver le sens de l’essentiel. En accueillant des voiliers comme l’Anemos, Fécamp incarne une vision plus douce, plus durable du commerce maritime, ancrée dans le sens et le respect de l’environnement.
Le crew de l’Anemos est composé de 2 équipages d’entre 7 et 9 marins chacun qui font des rotations pendant une durée de navigation prédéfinie. Chaque équipage est composé de :
Voiles hissées, vent dans le dos, l’ANEMOS reprend la mer.
Depuis les côtes verdoyantes du Guatemala, le cargo à voile entame sa traversée transatlantique vers Fécamp. A bord, des cargaisons en provenance d’Amérique centrale et un équipage qui reprend le rythme du large.
L’ambiance sur le pont est électrique : une légère houle, des visages tournés vers l’horizon et le claquement sec des voiles qui s’ouvrent sous l’effet des alizés.
Cap au nord-est, entre l’Atlantique, les escales et la promesse d’un retour engagé.
Chaque jour, ANEMOS trace sa route, accompagné par le mouvement régulier des vagues et la lumière changeante du ciel.
Ce 18 juin, l’équipage profite d’un moment suspendu : un horizon dégagé, un soleil doré, et ce silence si particulier qu’offre le large.
Un instant de calme en pleine traversée, baigné de lumière et d’embruns.
Les alizés sont avec nous. Le 19 juin, ANEMOS avance gracieusement sous toutes ses voiles – une image intemporelle du transport maritime, propulsé par le seul vent.
À chaque rafale, nous nous rapprochons de l’Europe, traçant un chemin propre et tranquille à travers l’Atlantique.
Un miroitement chaud sur la bôme, un doux roulis sous nos pieds, la vie à bord s’installe dans le rythme.
Sous le regard du soleil, l’équipage et la cargaison avancent comme un seul homme, portés par le vent et l’eau vers Fécamp.
Alors que nous retraversons l’Atlantique, une plaque spéciale offerte par le port de Santo Tomás de Castilla nous rappelle les liens tissés sur la terre ferme.
Marquée de mots d’appréciation et d’espoirs d’unité fraternelle, elle voyage désormais avec nous, symbole des amitiés qui transcendent les océans.
La journée s’achève à pleine voile. L’Atlantique respire calmement et Anemos avance avec une détermination tranquille.
Alors qu’Anemos navigue à proximité des légendaires monts sous-marins de Terre-Neuve – à 78,58 milles nautiques – les cartes des vents s’illuminent de flèches et de promesses.
Sur le pont, le ciel se pare d’orange et d’or. Une autre journée s’écoule en mer, sous des vents favorables et une lumière douce.
L’océan respire tranquillement sous un ciel brûlant.
Alors que le soleil descend sous l’horizon, seul le bruit de l’eau contre la coque demeure.
Anemos maintient son cap, stable et serein.
Anemos navigue sur l’Atlantique à 11 nœuds, se faufilant entre les grains – sel sur le pont, embruns sur les visages.
Au loin, une silhouette géante : le Queen Mary 2, qui se dirige à pleine vitesse vers New York.
Deux navires, deux époques, un océan.
Après des jours de mer, l’Anemos touche terre à Fécamp – ses voiles sont maintenant roulées, sa cargaison livrée, son équipage sain et sauf et souriant.
Une première traversée aller-retour entre l’Europe et l’Amérique centrale achevée.
Plus qu’un voyage : un signal envoyé à travers l’Atlantique.
