Pavillon : France
Port d’attache : Le Havre
IMO : 9982938
Type : Cargo
Date de début de construction : 15/11/2022
Date de fin de construction : 02/08/2024
Surface voilure : 3000 m2
LOA (longueur hors tout) : 81,8 m
Hauteur : 65,7 m
Capacité :
– 1000 palettes EURO (825 palettes US)
– 175 barriques
– 12 PAX (passagers)
Country : Portugal
City : Porto
Terminal : Doca 2 norte
Coordonnées : 41.191402, -8.690759
Porto, ville façonnée par l’Atlantique, est un joyau historique de la côte portugaise.
Célèbre pour ses collines en terrasses, son architecture baroque et ses traditions ancestrales liées au vin de Porto, Porto est une ville où l’histoire et la culture se rejoignent le long du fleuve Douro. Ses racines maritimes sont profondes, plusieurs siècles de commerce ayant façonné l’identité de la ville et sa vision du monde.
Le port de Leixões, qui dessert la région métropolitaine de Porto, est l’un des ports commerciaux les plus importants du Portugal.
Stratégiquement situé à quelques kilomètres du centre-ville, il joue un rôle clé dans le commerce et la logistique transatlantiques. Doté d’infrastructures modernes et engagé dans le développement durable, le port est un lien vital entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques. Il symbolise la fusion entre héritage et progrès, là où l’océan rencontre l’innovation.
Country : Cuba
City : La Havane
Terminal : Quai Haiphong
Coordonnées : 23.118087, -82.346884
La Havane, une ville où le temps s’est arrêté et où la mer raconte les histoires des siècles passés. Avec ses façades colorées, son architecture coloniale et ses rues animées, La Havane est plus que la capitale de Cuba, c’est l’âme même de l’île. Surplombant les Caraïbes, la ville a toujours vécu en dialogue avec l’océan, puisant sa force, sa culture et ses liens dans son héritage maritime.
Le port de La Havane, niché dans l’une des baies naturelles les plus abritées au monde, est depuis longtemps une porte d’entrée historique vers les Caraïbes. Autrefois plaque tournante des routes commerciales coloniales espagnoles, le port reste aujourd’hui essentiel au commerce et à l’identité cubains. Bien que modeste en taille par rapport aux géants mondiaux, il incarne la résilience, l’histoire et une relation profondément enracinée avec la mer. À La Havane, le port n’est pas seulement une infrastructure, c’est aussi la mémoire, le mouvement et la promesse de nouvelles rencontres.
Le crew de l’Artemis est composé de 2 équipages d’entre 7 et 9 marins chacun qui font des rotations pendant une durée de navigation prédéfinie. Chaque équipage est composé de :
Toujours amarré à quai, l’Anemos se prépare à entamer un nouveau chapitre. L’équipage s’affaire avec une détermination tranquille, effectuant les dernières vérifications, ajustant les dernières amarres, conscient du poids du voyage qui l’attend.
Les vieilles pierres de Porto observent en silence, témoins de siècles de départs et de retours. Aujourd’hui, nous ajoutons notre sillage à cette longue histoire.
Bientôt, les amarres seront larguées. Mais pour l’instant, c’est un moment de pause, d’anticipation. L’Atlantique nous attend.
La nuit tombe à bord de l’Anemos. L’horizon se fond dans les profondeurs et les dernières lueurs dansent sur les vagues. Il règne un silence que seul l’océan peut offrir, un moment suspendu entre la mer et le ciel.
Nous naviguons depuis deux jours maintenant. Le rythme du vent s’est stabilisé et l’équipage a trouvé son rythme. Le navire glisse vers l’ouest, stable et silencieux.
C’est lors de soirées comme celle-ci que la traversée prend tout son sens : plus qu’un itinéraire, c’est un état d’esprit.
Deux silhouettes, deux chaises, un horizon.
Sur le pont ouvert de l’Artemis, le temps ralentit. L’océan s’étend à l’infini et le vent raconte des histoires plus anciennes que les cartes marines. Quelque part entre Porto et les Caraïbes, un moment de calme partagé avec la mer.
Traverser l’Atlantique à la voile n’est pas seulement une question de vitesse, c’est aussi une question de reconnexion avec l’espace, le silence et l’échelle. Ici, le monde semble à la fois vaste et profondément intime.
Quelque part dans l’Atlantique, un dauphin nage à nos côtés, sans effort, paisiblement, comme s’il guidait Artemis à travers les vagues.
Des moments comme ceux-ci nous rappellent que ce voyage est plus qu’une simple traversée. C’est une reconnexion. Avec la nature, avec le temps, avec le rythme de l’océan.
Naviguer à bord d’un cargo signifie ralentir et, soudainement, rattraper ce qui compte vraiment.
Debout sur le pont, face à l’horizon infini, on ne peut que se sentir petit, mais étrangement en paix.
La mer s’étend à perte de vue, d’un bleu profond et vivante, murmurant des histoires plus anciennes que nous tous. Les jours comme ceux-ci, la navigation devient plus qu’un simple déplacement, elle devient une réflexion.
Un voyage non seulement à travers l’océan, mais aussi à l’intérieur de soi.
Alors que le soleil disparaissait à l’horizon, le ciel s’embrasait de nuances orange, rouges et bleu profond — le rêve d’un peintre, la récompense d’un marin.
Les voiles captaient les dernières lueurs du jour, traçant notre progression silencieuse à travers la mer ouverte.
Des moments comme celui-ci nous rappellent pourquoi nous naviguons : non seulement pour la destination, mais aussi pour les merveilles qui jalonnent le chemin.
Les voiles sont gonflées et le vent souffle régulièrement — nous pouvons presque sentir la terre devant nous.
Après des semaines en mer, le rythme du voyage est ancré dans nos os. Chaque craquement du gréement, chaque rafale de vent nous rapproche de chez nous.
La terre n’est pas encore en vue, mais la fin de la traversée est proche. Un sentiment d’anticipation calme s’installe.
Terre en vue — et quelle terre !
Après des jours passés à contempler le bleu de l’océan, la silhouette de La Havane se profile comme un rêve à l’horizon. Des façades colorées, un air chaud et une odeur de terre nous accueillent à notre retour sur le rivage.
Nous avons réussi — grâce à l’énergie éolienne, à faible émission de carbone, et avec un équipage riche en histoires.
Le voyage se termine là où de nouvelles rencontres commencent. La Havane, nous sommes prêts à accoster et à décharger ce que la mer a transporté.
